Catégorie : Développement personnel

  • Management bienveillant : respect et exigence

    Management bienveillant : respect et exigence

    Dans un monde où l’entreprise est en constante évolution, le terme « management bienveillant » est partout. Plébiscité par certains, moqué par d’autres, il est souvent mal compris. Trop de discours ont réduit la bienveillance à une vague gentillesse, parfois perçue comme une faiblesse. Pourtant, loin d’être un concept naïf, la bienveillance managériale, lorsqu’elle est fondée sur le respect et l’exigence, est une posture puissante et exigeante, capable de transformer durablement les organisations.

    [ Dépasser le cliché de la « gentille entreprise » ]

    La bienveillance est différente de la complaisance. Il ne s’agit ni de dire oui à tout, ni d’éviter le conflit, ni de se contenter de distribuer des encouragements sans discernement. Être bienveillant, c’est avant tout considérer l’autre avec respect, reconnaître ses besoins, ses limites et ses compétences, tout en posant un cadre clair et structurant. C’est conjuguer humanité et responsabilité.

    À l’inverse d’une approche permissive, un management réellement bienveillant assume pleinement de poser des exigences élevées. Il accompagne chaque collaborateur dans sa progression, en fixant des objectifs précis, en donnant des feedbacks réguliers et en refusant les excuses toutes faites, appelées à juste titre les « valises de mauvaises raisons ».​

    [ L’exigence au service de l’épanouissement ]

    Trois dimensions essentielles caractérisent l’exigence saine en entreprise :

    1. Fixer des objectifs clairs et atteignables :
      Rien n’est plus déstabilisant que de naviguer à vue. Un manager exigeant donne des repères précis, avec des indicateurs mesurables et réalistes. Objectifs SMART

    2. Offrir un feedback régulier :
    Savoir reconnaître les réussites, mais aussi pointer sans détour les axes d’amélioration, est fondamental. Exiger, c’est s’intéresser sincèrement au développement de l’autre.

    3. Refuser les « mauvaises raisons » :
    Le manager bienveillant accompagne son équipe pour surmonter les obstacles, mais n’accepte pas l’abandon ou le renoncement systématique.

    Être exigeant, c’est considérer que chaque membre de l’équipe est co-responsable de la réussite collective. C’est une marque de respect profonde, et non de dureté gratuite.

    [ L’équilibre subtil entre exigence et bienveillance ]

    Un management excessivement rigide génère du stress, du repli, voire de la démotivation. À l’inverse, un excès de « bienveillance molle » entretient la stagnation et le désengagement.

    La clé est d’associer à chaque interaction une exigence claire et une bienveillance réelle. Cela suppose de sortir d’une logique de pouvoir descendant, pour privilégier une dynamique plus juste, où l’on structure sans enfermer, où l’on guide sans soumettre.

    Ainsi, face à un objectif non atteint :

    • Le manager autoritaire sanctionne.
    • Le manager permissif ignore.
    • Le manager bienveillant analyse, accompagne, exige un rebond, en toute lucidité.

    Cet équilibre n’est pas inné : chacun, selon son tempérament naturel (plus porté vers la rigueur ou vers l’écoute), doit apprendre à muscler l’autre pilier au fil de sa carrière​.

    [ Le véritable management bienveillant trouve sa force dans l’équilibre ]

    Voici une sélection d’outils IA simples à utiliser, déjà largement adoptés au quotidien, et pouvant répondre à divers besoins en entreprise :

    À chaque interaction, le manager se demande : « Comment conjuguer respect de la personne et exigence sur l’action ? »

    Cela implique d’être dans une écoute active, d’oser donner du feedback même difficile, de reconnaître les efforts tout autant que les résultats.

    Un manager bienveillant saura par exemple, face à un objectif non atteint :

    • Analyser les causes sans chercher un coupable.
    • Proposer des pistes d’amélioration concrète.
    • Soutenir tout en maintenant l’exigence sur le résultat attendu

    Ce n’est pas la posture la plus facile – au contraire, c’est sans doute l’une des plus exigeantes du métier de manager. Mais c’est aussi celle qui construit des équipes fortes, autonomes et engagées.

    [ Être manager bienveillant : un travail de chaque instant ]

    Devenir un manager exigeant et bienveillant ne s’improvise pas, cela demande :

    • De l’humilité : reconnaître que l’on ne sait pas tout, que l’on peut se tromper.
    • De l’écoute : comprendre avant de juger.
    • De la cohérence : aligner paroles et actes.
    • De la patience : accepter que chacun évolue à son rythme.
    • De l’audace : oser dire les choses, même difficiles, avec justesse.

    C’est un travail quotidien, un chemin d’amélioration continue, à la fois sur soi-même et avec les autres.

    Mais c’est aussi un chemin profondément gratifiant, car aider un collaborateur à grandir, voir une équipe gagner en autonomie, en créativité, en performance, est l’une des plus belles réussites d’un manager.

    Le monde de l’entreprise n’est pas celui des Bisounours – et il ne doit pas l’être. Mais il peut être un lieu où chacun est respecté, accompagné, challengé, reconnu. Un lieu où l’on peut grandir, apprendre, réussir sans renier son humanité.

    La bienveillance, quand elle est liée à l’exigence, n’est pas un luxe ou un effet de mode. C’est une voie exigeante, ambitieuse et profondément moderne pour construire des organisations performantes… et humaines.

     
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  • Bien accueillir la clientèle étrangère : un guide pour une expérience inoubliable

    Bien accueillir la clientèle étrangère : un guide pour une expérience inoubliable

    L’accueil chaleureux de la clientèle étrangère est essentiel pour créer une expérience positive et mémorable. Que ce soit dans les offices de tourisme, l’hôtellerie ou la restauration, une approche attentive et adaptée aux besoins culturels peut faire toute la différence. Dans cet article, nous explorerons des conseils pratiques pour bien accueillir la clientèle étrangère, principalement la clientèle américaine et créer une atmosphère d’hospitalité exceptionnelle.

    [ Conseil 1. Sourire et convivialité ]

    Les américains sont généralement habitués à un service amical et engageant. Un sourire sincère et un ton de voix amical peuvent établir une connexion positive dès le départ.

    • Accueil chaleureux : à l’arrivée, assurez-vous de saluer les clients américains de manière amicale et de les accueillir de manière ouverte.
    • Engagement personnel : adoptez une approche personnelle, en appelant les clients par leur nom si possible, pour créer une atmosphère conviviale.

    [ Conseil 2. Communication directe ]

    Les américains apprécient une communication directe et claire.

    • Langage clair : évitez un langage trop formel ou trop complexe. Utilisez un langage clair et simple pour communiquer efficacement.
    • Feedback direct : les américains peuvent être directs dans leurs retours d’expérience. Soyez ouvert aux commentaires directs et utilisez-les pour améliorer le service.
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    [Conseil 3. Flexibilité et personnalisation ]

    Les clients américains apprécient la personnalisation et la flexibilité des services.

    • Options personnalisées : proposez des options personnalisées lorsque c’est possible, que ce soit dans le choix des repas, des excursions ou des services complémentaires.
    • Répondre aux besoins individuels : soyez attentif aux besoins individuels des clients et adaptez le service en conséquence.

    [ Conseil 4. Services technologiques ] 

    Les américains sont souvent habitués à utiliser la technologie dans leur vie quotidienne.

    • Wi-Fi fiable : assurez-vous que l’établissement offre un accès Wi-Fi fiable, car de nombreux visiteurs américains peuvent dépendre de la connectivité en ligne.
    • Processus de réservation en ligne : simplifiez le processus de réservation en ligne et offrez des options d’enregistrement électronique pour plus de commodité.

    [ Conseil 5. Ponctualité et respect du temps]

    Le respect du temps est une valeur importante pour de nombreux américains.

    • Ponctualité : soyez ponctuel dans la fourniture des services et des repas, pour répondre aux attentes de rapidité.
    • Communication proactive : en cas de retard ou de changements, communiquez de manière proactive pour éviter toute confusion.

     

    [ Conseil 6. Service après-vente]

    Le suivi du service est une pratique appréciée par de nombreux clients américains.

    Suivi post-séjour : envoyez un suivi post-séjour pour recueillir des commentaires et exprimer votre gratitude. Cela montre votre engagement envers la satisfaction du client.

    En conclusion, bien accueillir la clientèle américaine repose sur des principes d’ouverture, de personnalisation et de communication directe. En adoptant une approche proactive et respectueuse, les entreprises peuvent créer une expérience positive, qui laissera une impression durable sur leurs clients américains.

     
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  • Bien se positionner en situation de conflit grâce à l’Analyse Transactionnelle (A.T.)

    Bien se positionner en situation de conflit grâce à l’Analyse Transactionnelle (A.T.)

    Le conflit est un désaccord entre deux ou plusieurs personnes, une lutte psychologique, parfois inconsciente. Celui-ci résulte du fait que nos propres « croyances internes » sont maintenues en opposition dans nos échanges. Ainsi, le conflit reste présent par un manque d’ouverture dans la communication qui, elle, est restée figée.

    En effet, face à un client difficile voir mécontent ou une réflexion désagréable d’un collègue, il n’est pas toujours facile de trouver les mots qu’il faudrait… Et il est fort désagréable de devoir plier devant lui… On adopte alors un comportement qu’après-coup, on juge soi-même stupide, faute d’avoir trouvé, au bon moment, la bonne réponse. C’est seulement après qu’on se dit : « J’aurais dû répondre ceci…» Mais il est trop tard.

    Alors, comment faire en situation de conflit pour se positionner « ni paillasson, ni hérisson » et préserver à la fois la relation et son propre bien-être ?

    [Une solution : la communication]

    S’il existe plusieurs solutions, nous avons fait le choix de traiter l’axe de la communication, avec un outil simple et accessible, nommé l’Analyse Transactionnelle (A.T.).

    L’A.T. est créée vers 1950 par Éric Berne, psychiatre et psychanalyste. Insatisfait par la psychanalyse freudienne, avec un vocabulaire compliqué, il propose une théorie sur la personnalité et les relations humaines avec un vocabulaire simple. Berne a remarqué que c’est surtout dans les contacts avec les autres que se révèlent les problèmes, se traduisant alors par des difficultés de communication.

    L’Analyse Transactionnelle étudie particulièrement les transactions / relations d’une personne, pour mieux analyser sa personnalité.

    Cette analyse de la personnalité, de la communication entre les gens, étudie nos comportements, nos réactions, nos états émotionnels, à l’aide de paramètres analytiques appelés en A.T. : les « états du moi ».

    La personnalité de chacun d’entre nous est composée de trois systèmes d’attitude et de comportements représentés ainsi :

    « PARENT », « ADULTE », « ENFANT ».

    Ce sont les 3 états du moi possibles quand je communique avec une personne (collègue, famille, client…).

    L’état du moi « PARENT », est le domaine de l’acquis. Il contient tous les messages que l’on nous a enseigné dans la vie, via les parents, les échanges, les enseignants. Nous sommes dans notre état « Parent » lorsque nous critiquons, mais aussi lorsque nous protégeons ou encourageons.

    Nous pouvons différencier deux parents :

    Le parent « normatif » ou dit « autoritaire » : il donne un cadre, organise, éduque.

    Le parent « nourricier » : il réconforte, protège. A l’excès, il surprotège et peut étouffer la personne.

    L’état du moi « ADULTE », est le domaine du pensé, du réfléchi.

    C’est l’ordinateur que nous avons en nous : la rationalité. A l’état adulte, nous analysons, nous enquêtons, nous tirons des conclusions, et actons nos décisions. L’état adulte est le plus efficace dans les échanges pour raisonner de façon

    « gagnant-gagnant ».

    Nous pouvons différencier deux parents :

    Le parent « normatif » ou dit « autoritaire » : il donne un cadre, organise, éduque.

    Le parent « nourricier » : il réconforte, protège. A l’excès, il surprotège et peut étouffer la personne.

    L’état du moi « ENFANT », est le domaine du senti.

    Il contient tous les messages ressentis de la vie. C’est le premier état du moi à apparaitre dans notre vie. Il recouvre tous les sentiments, les ressentis, les émotions. Et nous le gardons toute notre vie.

     

    Dans les échanges avec les clients, les collègues, les collaborateurs, il faut donc « être à l’écoute » pour identifier l’état du moi dans lequel se trouve notre interlocuteur. Cela nous permet d’adapter notre propre comportement, nos expressions, notre attitude.

    Au travers de « l’écoute active », des questions « ouvertes », de la « reformulation », nous pourrons amener notre interlocuteur à se sentir compris. Il sera en mesure de faire une réponse « Adulte » et être dans une relation Adulte à Adulte. Ainsi, la question de fond de l’A.T. n’est pas la recherche d’une bonne communication, mais celle d’une communication adaptée à la situation, imposée en partie par la présence de l’Autre et par ses propres croyances internes.

    [L’Analyse Transactionnelle est donc une approche résolument adaptative, qui recherche l’efficacité dans la relation et donc limite les conflits.]
     
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    Gestion des conflits clients

    Rester maître de ses émotions

  • Maîtriser le temps : les clés d’une gestion efficace

    Maîtriser le temps : les clés d’une gestion efficace

    La gestion efficace du temps au travail est essentielle pour améliorer la productivité, mais aussi réduire le stress et favoriser le bien-être général. Des méthodes bien définies peuvent aider à organiser les tâches, à éliminer les distractions et à favoriser un équilibre sain entre vie professionnelle et vie personnelle. Voici 6 méthodes de gestion du temps au travail, qui peuvent être mises en œuvre pour optimiser votre productivité.

    [ 1 – La matrice d’Eisenhower ]

    La matrice d’Eisenhower est une méthode de priorisation des tâches, basée sur leur importance et leur urgence. Les tâches sont réparties dans quatre quadrants : urgent et important, peu urgent mais important, urgent mais peu important, ni urgent ni important.

    Cela permet de hiérarchiser les tâches et de concentrer vos efforts sur celles qui ont le plus d’impact.

    [2 – La technique POMODORO ]

    La Technique Pomodoro consiste à travailler en blocs de temps définis, traditionnellement 25 minutes, suivis d’une pause de 5 minutes.

    Après quatre cycles, prenez une pause plus longue. Cette méthode encourage la concentration maximale pendant des périodes courtes, en minimisant la procrastination et la fatigue mentale.

     

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    [ 3 – La règle des 2 minutes ]

    La règle des 2 minutes est un concept de gestion du temps et de la productivité qui vise à encourager la réalisation immédiate de petites tâches. Elle a été popularisée par David Allen, l’auteur du livre « S’organiser pour réussir : La méthode GTD » (Getting Things Done).

    Le principe de la règle des 2 minutes est simple : si une tâche prend moins de deux minutes à accomplir, faites-la immédiatement au lieu de la reporter. L’idée est que le temps passé à remettre à plus tard de petites tâches est souvent plus important que le temps nécessaire pour les réaliser.

    [4- La planification en blocs ]

    Organisez votre journée en blocs de temps, dédiés à des types spécifiques de tâches. Par exemple, réservez le matin pour des tâches nécessitant une concentration maximale et l’après-midi pour des réunions et des tâches moins exigeantes sur le plan cognitif. Cette approche aide à minimiser les interruptions et à maximiser l’efficacité. La planification en blocs peut être un outil puissant pour organiser votre temps de manière stratégique et maximiser votre productivité. Elle permet une gestion proactive du temps et offre une structure qui peut contribuer à un équilibre efficace, entre vie professionnelle et personnelle. A vos agendas !

    [ 5 – La gestion des e-mails ]

    Limitez le temps que vous passez à traiter les e-mails, en utilisant des créneaux spécifiques dans votre journée. Classez les e-mails par priorité et traitez d’abord ceux qui demandent une action immédiate. Et surtout, désactivez les notifications pour éviter d’être constamment interrompu.

     

    [ 6 – La fameuse “ To Do List” ]

    Utilisez une liste de tâches pour planifier votre journée. Décomposez les grandes tâches en étapes plus petites et fixez des échéances réalistes. Cela vous permet de rester organisé et de visualiser vos progrès au fil du temps.

    [Et en plus de la méthode, appliquer au quotidien 3 clés essentielles]

    1- Planifier avec Sagesse

    La planification est une compétence clé en gestion du temps. Établissez une liste de tâches quotidiennes ou hebdomadaires, en accordant une attention particulière aux échéances et aux priorités. L’utilisation d’outils, tels que des agendas électroniques ou des applications de gestion du temps, peut faciliter cette planification. Assurez-vous de bloquer du temps pour des activités essentielles, ainsi que pour des pauses régulières, afin de maintenir une productivité durable.

     

    2 – Éviter la Procrastination

    La procrastination est l’ennemi de la gestion du temps. Identifiez les habitudes de procrastination et adoptez des stratégies pour les surmonter. Divisez les grandes tâches en étapes plus petites et plus gérables et commencez par les aspects les plus difficiles. Cela peut rendre le travail plus digeste et réduire l’inclinaison à remettre les choses à plus tard.

    3- Apprendre à Dire Non

    Il est important de reconnaître ses limites et d’apprendre à dire non lorsque nécessaire. Accepter trop de responsabilités peut entraîner une surcharge de travail, compromettant ainsi la qualité de votre temps.

    Apprendre à déléguer et à refuser poliment les demandes excessives vous permettra de concentrer votre énergie sur ce qui compte vraiment.

     

    En conclusion, la gestion du temps revêt une importance capitale pour tout collaborateur, tant sur le plan professionnel que personnel. En maîtrisant efficacement son emploi du temps, un individu peut non seulement accroître sa productivité au travail, mais également préserver un équilibre sain entre vie professionnelle et vie personnelle. La capacité à hiérarchiser les tâches, à définir des priorités et à éviter la procrastination, permet au collaborateur de maximiser son rendement, tout en réduisant le stress lié aux échéances et aux urgences. Une gestion du temps judicieuse favorise également le développement de compétences en matière d’organisation, d’efficacité et d’initiative personnelle. En fin de compte, elle contribue à l’épanouissement professionnel et personnel du collaborateur.

    Pour aller plus loin :

    Podcast : Coaching : La gestion du temps – Lucile Paul-Chevance : ICI

     

     
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    Mieux gérer son temps pour être efficace

  • Mieux  gérer votre stress pour semaine efficace 

    Mieux gérer votre stress pour semaine efficace 

    Le stress, quelle galère ! Cette boule au ventre, la transpiration, la difficulté à s’exprimer, la panique qui nous empêche de savoir où donner de la tête… Chacun le vit différemment, mais plus de 55% des Français se disent stressés au travail, au moins 1 fois par semaine ( source 2020)

    Si en parler dans la sphère privée n’est pas vraiment un problème, seuls 15% des salariés arrivent à l’exprimer à leur manager.

    Alors, comment prévenir ce fléau professionnel, qui est aujourd’hui source de nombreuses démissions et démotivation en entreprise ?

    Voici donc 4 conseils pour diminuer son stress au travail et au quotidien.

    1.Le prendre du bon côté

    Le stress est avant tout une réaction normale d’adaptation à une situation. A court terme, le stress est un MOTIVATEUR, il nous permet d’agir. Il faut donc le prendre « du bon côté », mais à petite dose ! Là où ça fait mal, c’est quand le stress s’installe en continue. Cela devient alors source de pathologie plus ou moins grave et à long terme, cela peut avoir des conséquences sur l’ensemble de l’équipe.

    2.Auto-évaluer son stress

    Le stress n’est pas vécu de la même manière par tout le monde ! Certains ont besoin de pression pour être efficace, d’autres, au contraire, vont se figer face à la pression et ne pourront plus rien produire.

    Il est donc important de s’auto-analyser et se connaître un minimum.

    Comment le stress agit-il sur moi ? Qu’est-ce qui me stresse ? Qu’est-ce qui me motive ? Quand suis-je le plus efficace? Il existe un tas d’outils pour s’évaluer et se connaître et faire du stress un atout

    3.Communiquer sereinement

    Avez-vous entendu parler de la CNV (aka communication non violente) ? Et de la communication assertive ? Deux outils indispensables pour mieux se comprendre et comprendre les autres, afin d’éviter les stress inutiles ! La clef de voûte : analyser l’émotion qui nous traverse. Ça semble facile dit comme ça, mais ce n’est pas toujours facile ! Et surtout pas facile à communiquer aux autres. Heureusement, ça s’apprend et de façon plutôt ludique et professionnelle ! Mieux se connaitre pour mieux communiquer et être mieux au travail : génial non ? 😉

    4.Prendre soin de soi

    Vite dit, mais pas toujours vite fait ! Une chose est sûre pourtant, si je ne suis pas bien dans mes baskets, je n’irai pas loin. Notre capacité à faire face aux stress et aux difficultés dépend beaucoup de notre état général. Plus difficile d’accepter les critiques quand on en a gros sur la patate… La clé est donc de s’assurer que nos deux vases de bien-être soient un minimum rempli : le vase de l’amour et le vase du plaisir ! Alors pensez à prendre un peu de temps pour soi, toutes les semaines (écouter sa playlist préférée, un gros gâteau au chocolat qu’on savoure…) et à passez du temps de qualité avec les gens qui nous font du bien moralement ! Idéalement, le docteur conseille même de commencer sa journée par penser à soi et son bien-être pour être ensuite au top le reste de la journée. Plus facile à dire qu’à faire, mais ça peut démarrer par se trouver 30 minutes pour soi par jour et se faire des petits cadeaux !

    Et n’oubliez pas : Stressed (stressé en anglais) à l’envers, ça fait desserts !

    Peut-être un début de solution 😉 

    Petit exercice pour vous détendre

    Prendre quelques minutes pour respirer lentement et en conscience : on se recentre sur sa respiration.

    On compte dans sa tête 5 secondes sur l’inspiration puis 5 secondes sur l’expiration.

    Cela va ralentir le rythme cardiaque et permet de se relaxer en quelques instants ! Une minute suffit pour ressentir des résultats et se sentir plus détendu. L’idéal est de pratiquer l’exercice pendant au moins 3 minutes.

    Et pour augmenter la détente, aller sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=dGJkzyKHKUE, vissez vos écouteurs et prenez 6 minutes pour une cohérence cardiaque…

    Détente assurée !

    Pour aller plus loin 

    Quelques idées de livres

    · « 3 kifs par jour et autres rituels recommandés par la science pour cultiver le bonheur », Florence Servan-Schreiber, Editions Marabout

    · « Le principe du petit pingouin », Denis Doucet, Marabout Psy

    Des musiques qui détendent

    · Musique douce : Relaxante, calme – Nature relaxation

    · Relaxation intense pour évacuer le stress, les pensées négatives et libérer l’esprit

     
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    Rester maître de ses émotions – Gérer son stress

  • L’intelligence émotionnelle

    L’intelligence émotionnelle

    Pendant longtemps, émotions et monde du travail n’ont pas fait bon ménage. Managers et collaborateurs étaient priés de laisser  leurs sentiments loin de leur bureau, au profit d’une objectivité distanciée et rationnelle.

    Seulement voilà, les émotions sont bien réelles. Toutes les études scientifiques récentes sur la question ont montré que les ignorer était contre-productif, voire dangereux : on sait aujourd’hui que refouler ou ignorer une émotion, c’est s’exposer à encore davantage de problème.

    Aujourd’hui, les managers, conscients de l’impact des émotions dans le travail, intègrent l’intelligence émotionnelle dans leurs pratiques managériales.

    Mettre des mots sur ses émotions, comprendre ce qui les provoque, analyser les conséquences, apprendre à les réguler, gérer ses mécanismes émotionnels, se maîtriser, développer sa flexibilité… tel est le programme qui attend celui ou celle qui veut gagner en intelligence émotionnelle.

    Qu’est-ce que l’intelligence émotionnelle ? 

    Ce concept semble provenir d’un livre écrit en 1990 par Salovey et Mayer. En 1996, Daniel Goleman a popularisé le concept d’intelligence sociale en publiant : « Intelligence émotionnelle : pourquoi est-ce plus important que le QI ? »

    L’intelligence émotionnelle est un concept assez surprenant qui mêle deux notions souvent opposées : « intelligence » qui désigne la capacité de raisonnement et d’analyse et « émotion » qui qualifie les réactions primaires difficilement contrôlables survenant à la suite d’un événement précis.

    Plus concrètement, elle permet d’orienter ses pensées et son comportement en fonction de ses propres émotions et donc de mieux les gérer

    Elle se différencie de l’intelligence rationnelle, habituellement mesurée par le quotient intellectuel (QI) et se mesure par le quotient émotionnel (QE). Si le quotient intellectuel, lui, ne change pas, ce n’est pas le cas de l’intelligence émotionnelle qui s’acquiert et se développe tout au long de la vie.

    L’émotion, quelle qu’elle soit, la joie, la peur, la colère ou la tristesse, signale un changement entre la personne qui la ressent, les autres et son environnement.

    L’intelligence émotionnelle aide à trouver une réponse adaptée et efficace dans de nombreuses situations 

    Selon Daniel Goleman, pionnier du domaine, deux tiers des résultats d’une entreprise sont dus aux compétences émotionnelles des managers. C’est donc dire qu’un leader, qui fait preuve d’une grande intelligence émotionnelle, aura plus de facilité à motiver et à influencer positivement son équipe.

    Goleman démontre encore que le QE (quotient émotionnel) est plus important dans le monde des affaires que le QI (quotient intellectuel).

    La raison est simple : nous travaillons avec des gens !

    Pour motiver les équipes, il faut inspirer la confiance et avoir une influence positive. Aussi longtemps que les organisations transigeront avec des êtres humains, l’intelligence émotionnelle sera la compétence clé pour réussir en gestion des ressources humaines.

    En tant que manager, vous pouvez développer l’intelligence émotionnelle en travaillant sur les 5 piliers de Goleman :

    1- La conscience de votre fonctionnement : être capable d’identifier ses propres émotions et ce que chacune peut induire chez autrui.

     

    2- La maîtrise de soi : être capable de contrôler et canaliser ses émotions, ne pas se laisser submerger.

     

    3 – La motivation : le sens étant un puissant moteur, il est un pilier de l’intelligence émotionnelle qui donne l’énergie de continuer à avancer vers les objectifs fixés.

     

    4 – L’empathie : pilier de l’intelligence émotionnelle, offrant une meilleure connaissance de soi et des autres, pour une communication positive, bienveillante et efficace.

     

    5 – La sociabilité : être à l’aise avec les autres et connaître les codes de communication pour espérer comprendre autrui !

    Aujourd’hui, les managers qui réussissent ne sont pas forcément ceux qui sont les plus intelligents ou les plus réactifs, mais ceux qui suscitent l’adhésion par leurs émotions et par leur force de conviction, leur permettant de développer la confiance et la motivation de leurs équipes.

    Pour aller plus loin 

    Quelques idées de livres

    · « Manager avec l’intelligence émotionnelle », Pierre-Marie Burgat.

    · « Les 100 règles d’or du Management positif », Magali Mounier-Poulat et Solenne Roland-Riché.

    Une vidéo très sympa pour comprendre le langage du cerveau (3’42)

    Et tout le monde s’en fout #3 Les émotions

     
    Laissez-vous tenter par une formation by Authentis 

    Manager avec l’intelligence émotionnelle